Éric Coquerel :
…simplement parce que la composition de l'Assemblée nationale ne vous a jamais satisfaite et que le pire de la Ve République vous a offert ce moyen de gouverner qui n'existe dans quasiment aucune des grandes démocraties européennes ! Vous êtes donc montée vingt-trois fois à la tribune où je me trouve afin, telle un disque rayé, de reprocher aux représentants du peuple d'avoir présenté trop d'amendements, d'avoir osé vouloir débattre sans vous confirmer au préalable qu'ils voteraient en faveur de votre texte, de vouloir utiliser une part du temps de leur mandat pour faire ce pour quoi ils ont été élus. Savoir que ne disposez ici que d'une minorité pour appliquer votre politique économique – car c'est là la seule vérité – aurait dû vous conduire, démocratiquement, à la modifier ou à démissionner.