Le CNFPT, dans une étude publiée au début du mois, considère que la situation de crise dans la fonction publique territoriale s'explique notamment par des salaires loin d'être attractifs et des profils qui ne sont pas adaptés. Ces femmes – elles représentent 94 % des secrétaires en poste – sont souvent les seules collaboratrices du maire. Face aux pénuries des candidatures et aux départs à la retraite – plus que méritée – d'un tiers d'entre elles, quelles revalorisations promettez-vous pour ces agents qui interviennent dans tous les domaines de la vie communale ? Où est la revalorisation, où est la reconnaissance lorsque vous inscrivez dans le code général des collectivités territoriales la possibilité d'exercer ces fonctions à temps partiel ou non complet alors que nombre d'entre elles subissent déjà cette situation ? Où est l'avancée sociale lorsque vous élargissez l'emploi, de manière permanente, de contractuels dans les communes de moins de 2 000 habitants ?
La garantie de la qualité de l'accès au service public au bénéfice de toutes et tous est indissociable du statut de la fonction publique et du principe de l'emploi statutaire.