Comment concevez-vous la relation entre les agriculteurs et les instituts de recherche ou les agences ? Votre prédécesseur regrettait hier que la défiance se soit installée entre eux.
Comment voyez-vous l'avenir qu'ouvrent à l'agriculture des innovations telles que l'IA ou la robotique ? Y croyez-vous au point que l'on puisse envisager un effort de guerre pour accélérer les transitions ?
Les clauses miroirs ne sont pas applicables au sein de l'UE, mais ne serait-ce pas souhaitable qu'elles le soient ? Si oui, comment ?
Pourriez-vous citer un pays inspirant en matière agricole ?
En ce qui concerne le glyphosate, l'agriculture de conservation des sols, dont je parle beaucoup dans le rapport d'information paru en 2020 – j'invite notre collègue à le lire pour comprendre ce qui s'est passé depuis 2018 –, permet d'émettre trois fois moins de CO2, mais nécessite souvent un petit coup de glyphosate à un moment donné. Pourtant, son bilan global est vertueux ; pour le sol, il est même préférable à celui de l'agriculture biologique.
Ce matin, les vingt-sept États membres ne se sont pas mis d'accord sur la réautorisation du glyphosate. J'aurais souhaité connaître votre réaction à chaud. Il semblerait qu'il appartienne désormais à la Commission de trancher. Comment voyez-vous les choses ?
Je profite de l'occasion pour vous renouveler mon invitation à venir rencontrer la coopérative de ma circonscription qui réunit 150 arboriculteurs et à visiter son verger exploratoire, très intéressant du point de vue des questions dont nous parlons.