Je lirai d'abord la question de Nicole Le Peih.
Les agriculteurs, notamment les jeunes générations, sont conscients de la nécessité de réduire l'utilisation des produits phyto. Vous avez parlé de solutions combinatoires. Les Jeunes agriculteurs ont participé à un essai d'utilisation de matériel robotisé dans une exploitation. La coopérative Demeter a utilisé un matériel tracté et bourré de capteurs repérant des adventices de la taille d'un ongle afin de pouvoir y déposer une goutte d'herbicide au lieu de pulvériser sur 70 centimètres de large. Le coût de la machine, qui avance tout doucement, est de 600 000 euros : même en coopérative d'utilisation de matériel agricole (Cuma), comment faire ? Comment accompagner les agriculteurs pour ce type d'investissement ?
J'en viens à mes propres questions.
Il peut exister des solutions contre les parasites, mais qu'est-ce qui fait qu'elles ne sont pas utilisées alors que les producteurs le demandent, et dans quel délai pourraient-elles l'être ? Je pense, par exemple, aux insectes évoqués par l'Association nationale pommes poires pour lutter contre la punaise diabolique.
Le label HVE comprend quatre briques, dont une concernant les phyto. Que pensez-vous de l'idée de le développer pour réduire l'usage de ces produits ?