Mes chers collègues, la question fondamentale est donc de savoir si vous souhaitez continuer à vous épuiser inutilement, en discutant avec un Gouvernement de mauvaise foi, qui fait tant de mal au pays, au risque de couler avec lui, ou si, au contraire, vous ferez preuve de courage en soutenant la censure pour obliger Emmanuel Macron à oser la dissolution – celle-ci, j'en suis certain, ne manquera pas de venir. La gravité des problèmes du pays et les souffrances des Français nous obligent à agir vite. N'attendons pas 2027 !
Chaque mois perdu aggrave la déliquescence sans précédent de notre nation : submersion migratoire, du fait de l'arrivée chaque année de 500 000 étrangers, sans compter les clandestins, rendant impossible l'intégration et la paix civile ; insécurité croissante, rendant invivable le quotidien dans de nombreux quartiers et donnant un sentiment de toute-puissance aux barbares qui tiennent la rue ; perte de substance économique, notamment pour nos agriculteurs, qui souffrent et manifestent dans l'indifférence générale ; aggravation du fossé entre le discours de la réindustrialisation et la pratique des délocalisations, aboutissant à ce qu'il n'y ait plus d'amoxicilline pour les enfants dans les deux tiers des pharmacies françaises. C'est cela, la réalité de votre politique !
Je poursuis la liste : inégalités sociales exacerbées, dont témoigne la baisse historique du pouvoir d'achat, un record de pauvreté et toujours plus d'argent pour l'oligarchie, qui est votre maître ; abandon des Ultramarins, qui souffrent et n'ont même pas d'eau potable ; enfin, soumission généralisée à une Union européenne autoritaire, assez folle pour prévoir de donner 186 milliards d'euros, dont 32 milliards à la charge des Français, pour l'élargissement à l'Ukraine.
Et nous devrions attendre sagement 2027 en vous subissant ? Ce serait un crime de non-assistance à nation en danger ! Car si nous continuons, dans cet hémicycle, les petites soupes sur les petits feux, Emmanuel Macron nous laissera un champ de ruines. Seules des élections législatives anticipées permettraient aux Français de choisir une majorité claire, une vraie alternative politique, capable de s'attaquer enfin à la racine des problèmes français : une alternative politique rassemblant les patriotes, les amoureux de la France, les gaullistes, qui, dans quantité de domaines clefs, comme la sécurité, la création de richesses, l'immigration, la restructuration des services publics, l'aménagement du territoire, l'indépendance nationale, partagent l'essentiel.
Lundi soir, pour une fois, les Français étaient fiers de notre assemblée.