C'est cette clause qui lui a valu un placement en garde à vue par la DGSI, la direction générale de la sécurité intérieure, après ses révélations sur l'implication de l'armée française dans l'opération Sirli, c'est-à-dire dans des bombardements de civils menés par le gouvernement autoritaire égyptien du général al-Sissi.
« Notre liberté dépend de la liberté de la presse, et elle ne saurait être limitée sans être perdue », écrivait Thomas Jefferson en 1786. La liberté de la presse est au fondement de notre démocratie et vous la bafouez, comme vous bafouez le débat parlementaire, madame la Première ministre.