Madame la Première ministre, au risque de vous étonner, je veux sincèrement vous remercier, car en déclenchant pour la vingt et unième fois l'article 49.3, vous donnez à quelqu'un comme moi, simple habitant des quartiers nord de notre si belle ville de Marseille, devenu député de la nation française, l'occasion de vous dire droit dans les yeux, pendant dix minutes, ce que des millions de Françaises et de Français pensent de votre politique et de votre gouvernement.