La population a connu trois chocs : un choc physique, un choc économique et un choc psychologique. Lorsque j'ai échangé avec Mme la Première ministre, j'ai comparé notre situation à un enterrement. Le jour de l'enterrement, vous très entouré. Puis, au fur et à mesure que le temps passe, vous vous retrouvez seul.
Or les conséquences de ces inondations ne se feront pas uniquement sentir pendant un mois ou deux mais pendant des années. Les terres sont gorgées d'eau ce qui va remplir les nappes phréatiques et causer des glissements de terrain. Il faut donc accompagner les territoires sur le long terme.
Vous avez raison de saluer l'action des pompiers, des gendarmes, de la police et de toutes les personnes engagées sur le terrain. Nous avons eu la chance de ne pas connaître de pertes humaines dans le Pas-de-Calais. et le crédit est à porter à celles et ceux qui se sont mobilisés face à la catastrophe.
Pour répondre à votre question sur le rôle des assurances privées, des échanges ont eu lieu entre le Président de la République, la Première ministre et le Président de région M. Xavier Bertrand qui est lui-même un ancien assureur. Il leur a été demandé d'intervenir rapidement et de ne pas faire peser sur les personnes sinistrées le poids de contrôles parfois trop tatillons, comme nous en avons plusieurs exemples actuellement.
S'agissant des pistes de réflexion que j'ai évoquées, il convient de poursuivre le travail afin d'être les plus réactifs et efficaces possibles dans notre réponse aux crises climatiques.