Je vous rappelle tout d'abord, Monsieur le ministre, que les viticulteurs n'ont jamais eu besoin des accords de libre-échange pour exporter leur vin puisqu'ils le font depuis le Moyen-Âge.
La non-négociabilité de la matière première agricole prévue dans la loi du 18 octobre 2021 visant à protéger la rémunération des agriculteurs, dite Egalim 2, ne s'applique pas à la filière viticole. Pourtant la viticulture n'échappe pas aux difficultés que connaît l'agriculture en matière de répartition des marges. Une bouteille vendue 5 euros sur un linéaire devrait, si toutes les marges étaient respectées, rémunérer le viticulteur deux fois plus qu'il ne l'est actuellement.
J'ai constaté que le dispositif était peut-être mal compris mais aussi mal adapté. J'avais contacté votre ministère qui m'avait très bien reçu mais qui avait écarté toute possibilité d'avancer. Je vous ai écrit le 22 juin. Depuis, j'ai compris que vous aviez repris contact avec les filières. Pouvez-vous nous préciser le contenu de vos échanges ainsi que les perspectives que vous envisagez sur ce sujet ?