En ce qui me concerne, j'aurais le plus grand mal à faire parler les grands aînés. Je ne sais donc pas ce que ferait M. Pisani. Peut-être soulèverait-il la question de la souveraineté ? Peut-être celle de la faim dans le monde et de la manière de nourrir 10 milliards d'êtres humains quand 7 milliards ont déjà du mal à le faire ? Peut-être celle du dérèglement climatique ou de la rémunération des agriculteurs ? Peut-être, en revanche, ne soulèverait-il pas celle du foncier ?
Vous considérez que tout dépend d'elle mais quel regard portez-vous, par exemple, sur le sujet du dérèglement climatique ? Un tel défi est pourtant vertigineux ! La loi, de surcroît, s'intéressera pour une part à la question foncière à travers celle du portage mais il serait regrettable de se focaliser exclusivement sur ce sujet.
Enfin, nous disposons d'un certain nombre d'outils en la matière, mais qui sont mal utilisés dans un certain nombre de territoires. La régulation foncière, en effet, diffère selon les types de production et les régions.