Nous n'avons jamais fermé la porte à un accord avec l'Australie et nous le souhaitons même, au nom de nos propres intérêts. Ce pays exporte notamment des matières premières que nous avons intérêt à importer dans l'Union européenne, comme le relevait Mme Kochert. Nous ne pouvons toutefois pas accepter de telles concessions dans le domaine agricole. Pour d'autres États de l'Union européenne, les concessions en cause se situeront davantage sur le plan industriel, par exemple dans le secteur automobile ; mais pour ce qui nous concerne, nous ne pouvons pas accepter un quota d'importation directe de viande ovine de 38 000 tonnes équivalent carcasse. Il faudrait, pour pouvoir discuter, en revenir à des mesures beaucoup plus raisonnables.