Monsieur le ministre délégué, je vous remercie pour votre exposé sur la politique commerciale européenne et sur le rôle de la France dans la définition de règles strictes, notamment environnementales, mais aussi destinées à protéger nos agriculteurs dans ces accords commerciaux.
Rapporteure d'une mission d'information sur le bilan des accords de libre-échange de l'Union européenne, que j'ai présenté fin octobre, j'ai pu constater l'évolution positive de ces accords, en particulier de ceux de « nouvelles génération », comme celui qui a été signé avec la Nouvelle-Zélande en juillet dernier. La France a fermement défendu ses filières sensibles tout au long des négociations, qu'il s'agisse de nos agriculteurs ou de la santé des consommateurs. Comme vous l'avez précisé dans votre propos liminaire, pour la première fois, un accord commercial de l'Union européenne permettra de rendre l'accord de Paris et les conventions de l'Organisation internationale du travail véritablement contraignants.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur l'accord commercial qui pourrait être conclu avec l'Australie et nous détailler pourquoi la France s'y est opposée, au contraire de celui qui a été récemment signé avec la Nouvelle-Zélande ?