Je vous remercie d'avoir souligné la nouvelle approche prônée par la France depuis qu'elle a assuré la présidence de l'Union européenne, visant à mettre la planète et l'humain au cœur des accords de libre-échange.
Vous avez raison d'évoquer l'attractivité de la France, qui est depuis quatre ans la première destination des investissements étrangers en Europe. Chaque année, les plus de 1 550 projets que nous accueillons se traduisent par la création de plusieurs dizaines de milliers d'emplois. C'est une bonne nouvelle pour notre pays, d'autant plus que la moitié de ces projets s'implantent dans des territoires ruraux ou périurbains, contribuant ainsi à résorber les fractures territoriales apparues ces dernières années.
Si les entreprises françaises sont effectivement attendues dans le monde, elles le sont plus particulièrement en Afrique. On entend parfois dire que notre présence y serait en déclin et que nos entreprises en seraient chassées. Pourtant, rien n'est moins vrai. Il y a aujourd'hui, en Afrique, deux plus fois plus d'entreprises françaises et trois fois plus d'investissements français qu'il y a dix ans.
Parmi les mesures de soutien aux PME du plan Osez l'export, on peut notamment relever le volontariat territorial en entreprise (VTE).
Quant à la tendance à la réduction du déficit extérieur, elle est aujourd'hui durable. Nous espérons qu'elle se prolongera et nous agissons en ce sens.