C'est une anomalie démocratique que de permettre à un gouvernement de gouverner sans majorité, sans même qu'il se donne la peine de chercher des compromis. Au moins en matière de démocratie parlementaire, nous aurions tout intérêt à regarder du côté de l'Allemagne.
Ainsi, la même qui accusait lundi les oppositions de refuser de débattre car elles avaient voté une motion de rejet préalable, va refuser à l'Assemblée, pour la vingt et unième fois, la possibilité d'examiner un texte. Il y a là un paradoxe.