N'oublions pas qu'avant l'accord de Paris, notre trajectoire de réchauffement était celle d'une augmentation de 4 degrés Celsius à l'horizon 2100. Même si tout met trop longtemps et si les progrès sont insuffisants, l'accord de ce matin donnera des résultats, à l'image de la COP21. Pour autant, il nous faudra veiller à l'effectivité des décisions prises et des mécanismes de financement qui permettent d'accélérer la sortie des énergies fossiles et la progression, en parallèle, des alternatives.
Lorsque, pour la première fois, dans un État pétrolier, un président de COP également à la tête d'une compagnie pétrolière adopte un langage allant au-delà de l'abandon du charbon et affirme avec clarté qu'il nous faut effectuer une transition vers la fin des énergies fossiles, nous assistons à un moment qui, sans être suffisant, est très important.
Dans le prolongement de cet accord, la question des moyens se pose. À cet égard, l'objectif de triplement des énergies renouvelables, la mention du nucléaire dans l'accord et le nombre des pays qui se joignent à nous pour développer cette technologie bas-carbone, sont des sujets de réjouissance sur lesquels nous devons accélérer.