Depuis un an et demi, de permanence en permanence, ce sont toujours les mêmes inquiétudes qui reviennent : mobilité, logement, hausse des prix, santé. Pouvoir être soigné correctement, à une distance raisonnable de son domicile devient de plus en plus compliqué.
En Bretagne, la moitié des communes ne comptait aucun médecin en 2021. En France, 11 % des patients de plus de 17 ans n'ont pas de médecin traitant, soit près de 6 millions de nos concitoyens, dont 600 000 personnes en affection de longue durée.
Face à cette situation, cette proposition semblait bienvenue et nous avons formulé des propositions pour l'enrichir, issues en particulier de nos échanges dans le cadre du groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux engagé par notre collègue Guillaume Garot.
Le travail parlementaire que nous avons mené dans l'hémicycle, en juin dernier, aura permis de prendre des mesures pour renforcer l'égalité d'accès aux soins, partout en France : ouverture du contrat d'engagement de service public dès la deuxième année du premier cycle des études de santé, suppression de la majoration tarifaire pour les patients qui n'ont pas de médecin traitant. Il est dommage que le bénéfice de cette disposition ne dure qu'un an et que les patients qui n'ont déjà pas de médecin traitant ne soient pas pris en compte.