C'est la vérité, monsieur Vannier, ne vous en déplaise – mais vous pouvez encore formuler des propositions si vous le souhaitez.
Nous avions alors imaginé une réforme pragmatique alors que d'autres nous invitaient à ne pas bouger car ils affirmaient que nous serions prêts le 1er janvier 2025 pour l'ouverture à la concurrence. Or, à l'évidence, ce n'est pas le cas. Lorsque, de manière pragmatique, on apporte des garanties sociales supplémentaires tout en permettant un meilleur fonctionnement du service public – car, en effet, il en a bien besoin –, on peut être fier. Vous pouvez être fiers de ce texte. Merci à tous ceux qui ont cru à cette idée dès le départ et ont réussi à rassembler autour d'elle.
Je veux néanmoins, dans un esprit républicain, saluer M. Peu qui avait lancé ce débat. Si la majorité présidentielle n'était pas tout à fait d'accord avec ses propositions, la discussion avait alors pu s'engager et nous avions commencé à formuler – comme vous – des propositions constructives.
C'est donc un long chemin qui a mené au vote de cet après-midi. Je remercie le rapporteur, le président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, mais aussi Pierre Cazeneuve ainsi que tous ceux qui ont soutenu ce texte qui apporte, de manière pragmatique, des améliorations concrètes dont nous pouvons être fiers.