Pourquoi ? Parce que cette ouverture à la concurrence n'est en rien une privatisation, puisque le donneur d'ordre, Île-de-France Mobilités, reste une entité 100 % publique.
Pourquoi ? Parce que ce texte est mieux-disant pour les salariés, tant en matière de conditions de travail que de garanties sociales en cas de changement d'employeur.
Pourquoi enfin ? Parce que ce texte est aussi mieux disant pour les usagers, qui ne risquent plus de voir l'ensemble du réseau basculer en une nuit, avec tous les enjeux en matière d'organisation et d'ajustements que cela génère.
Tout cela, la gauche ne le dira pas et je le regrette profondément…
Si je n'attends évidemment rien de l'extrême gauche, dont je respecte profondément le point de vue sur le sujet même si j'y suis fermement opposé, j'avoue que ma déception vient surtout des discours entendus d'une gauche qui fut, un temps, une gauche de gouvernement et qui n'hésite pas à renier aujourd'hui ce qu'elle a construit hier. Découvrir les oppositions aussi soudaines que mensongères de Mme Hidalgo et ses amis sur le sujet laisse un goût amer, lorsque l'on se souvient qu'ils n'ont rien trouvé à redire quand leurs amis, alors au pouvoir, lançaient le processus qui aboutit aujourd'hui. Et que dire lorsqu'on les entend hurler avec les loups sur l'état des transports franciliens, alors même qu'ils portent une responsabilité immense dans les trente années de sous-investissements chroniques que nous essayons de combler aujourd'hui.