Vous avez essuyé hier une lourde défaite. Elle n'est que l'effet de la réalité qui devrait s'imposer à vous depuis deux ans : vous n'avez pas de majorité. Poursuivre l'examen de ce texte en commission mixte paritaire serait un violent coup de force et la manifestation d'un péché d'orgueil. Franchement, après vingt 49.3, vous n'avez aucune leçon à donner au Parlement en matière de débat.