Le devenir de l'hôpital de Redon est un sujet de grande préoccupation pour les habitants et les élus locaux, dont mes deux collègues députés du pays de Redon, Mathilde Hignet et Jean-Claude Raux.
Cet hôpital est soutenu par un élan populaire, ainsi que par les soignants et les patients. Il structure les soins de 100 000 habitants, qui vivent dans ce territoire rural densément peuplé. C'est un point d'appui pour les professionnels de santé du pays de Redon.
Cet hôpital nécessite une reconstruction car sa structure pose problème. Un nouveau centre avec les soins afférents coûterait environ 70 millions d'euros. Les projets de reconstruction se succèdent sans être véritablement effectifs. La population et les élus commencent à trouver le temps long et leur inquiétude se transforme en agacement. Lors de mes visites, j'ai pu mesurer la détermination de la population.
Certes, l'hôpital est déficitaire et ses capacités financières sont limitées. Mais vous savez comme moi que la grande majorité des hôpitaux français est déficitaire : le problème est donc ailleurs.
Cet établissement est essentiel à la santé des habitants et à l'attractivité du pays de Redon. Il s'agit donc d'une question de santé publique d'importance vitale.
Dans le contexte national de crise de l'hôpital et de désertification médicale que je souligne dans cette assemblée depuis 2012, l'État doit être à la hauteur du dossier des hôpitaux de campagne – la santé étant l'une de ses compétences principales. Quelles garanties pouvez-vous donner aux élus et aux habitants du pays de Redon quant à l'avenir de leur hôpital ?