…toujours en grande détresse. Alors que Mayotte est pauvre et les Mahorais très modestes, nous sombrons dans le plus grand dénuement : des milliers de Comoriens, de Malgaches et d'Africains affluent pour réclamer logement, asile, scolarisation et soins gratuits, alors que l'île est un désert sanitaire sans AME et qu'un patient sur deux accueilli dans notre unique hôpital est étranger.
Mayotte est un désert scolaire, avec des écoles sans cantine, qui tournent en rotation afin d'accueillir 84 % d'étrangers. La circulaire du 31 mai 2013 relative aux modalités de prise en charge des jeunes isolés étrangers, dite circulaire Taubira, n'est pas appliquée à Mayotte. Des milliers de jeunes migrants arrivés sur notre île sont livrés à eux-mêmes. Certains deviennent de véritables bombes humaines, sèment la destruction et s'entretuent avec des machettes et des armes à feu, terrorisant les Mahorais parce qu'ils ont choisi de rester Français.
Selon les grands principes défendus par certains, l'accueil des étrangers n'a pas de prix. Pourtant, il a un coût, et Mayotte le paye cher. L'État refuse toute extension de nos infrastructures et de nos droits sociaux, au motif qu'elle créerait un appel d'air. On interdit à nos compatriotes de Mayotte de sortir de l'inégalité d'accès aux droits au motif que les étrangers pourraient y accéder en masse dans ce territoire.
Face à cette tragédie et aux limites de la dépense publique, des choix sont nécessaires, car aucun système ne peut tenir sans la contribution et l'adhésion de tous. Notre souveraineté est attaquée à Mayotte, et notre île menacée et déstabilisée par l'afflux migratoire. L'Assemblée nationale doit regarder l'immigration en face et débattre.