Monsieur Guilluy vous avez été l'architecte de la réforme. Vous en serez désormais le conducteur de chantier. C'est un sacré chantier ! L'édifice créé par la loi nous semble assez chancelant, comme nous en avons fait part hier au Conseil constitutionnel en défendant notre recours.
Compte tenu de la dégradation de la conjoncture, les prérequis de la réforme seront-ils toujours respectés ?
Il est essentiel de prendre soin des agentes et des agents de Pôle emploi, qui ont subi les effets de nombreuses réformes au cours des dernières années. On perçoit un certain malaise au sein de l'institution. Comment allez-vous aborder la question de l'évolution de leur métier ?
Qu'entendez-vous exactement par le pilotage par les résultats ?
Quelle politique mènerez-vous concernant les radiations, qui pourraient être nombreuses ?
Quel sens faut-il donner à l'activité, que la loi ne définit pas véritablement ?
Que se passera-t-il en cas de désaccord entre l'institution et l'intéressé sur le contrat d'engagement ? Nous craignons qu'une forme d'arbitraire s'exerce et que la réforme conduise à une logique de forçage, d'augmentation du nombre d'emplois low cost et d'adéquationnisme. Comptez-vous vous en prémunir et, le cas échéant, par quel moyen ?
Aurez-vous massivement recours au privé pour un certain nombre de services ?