J'ai eu effectivement une longue discussion, très dense et très sympathique, avec Bernard Roman. Le président de l'ART est aussi membre du collège, ce qui lui donne un rôle particulier. Il m'a dit combien il avait été difficile pour lui de maîtriser ces dossiers techniques. Il a insisté sur le fait que l'ART joue à la fois un rôle de régulation – à tous les stades – et un rôle de tiers de confiance.
La sécurité ferroviaire relève de l'Établissement public de sécurité ferroviaire, avec lequel l'ART a un partenariat. L'Autorité ne joue donc pas un rôle moteur. Quant à la sûreté, nous sommes dans le domaine de la qualité du service : elle ne relève pas tant du régulateur que de la puissance publique et des opérateurs – elle est souvent mentionnée parmi leurs obligations dans les contrats.