Un texte extrêmement important – et même s'il ne l'était pas cela ne changerait rien – est discuté en séance publique. Il concerne tous les membres de cette commission. Nous n'en sommes peut-être qu'à la discussion générale, monsieur le président Maillard, mais celle-ci éclaire le débat. Il n'y a pas que les votes qui importent. La démocratie, c'est aussi la discussion.
Monsieur le président, dans un souci d'apaisement et alors que nos travaux ont très bien avancé cet après-midi, je vous demande au nom de mon groupe d'interrompre cette réunion, afin que nous puissions aller en séance participer à l'examen de la proposition de loi de Mme Obono et faire ainsi notre travail de législateur dans de bonnes conditions.
Nous serons à vos côtés pour souligner devant la conférence des présidents la surcharge de travail de notre commission et les conditions dramatiques dans lesquelles on contraint les députés à faire la loi.