Nous souhaitons aussi supprimer l'article, qui laisse entendre que ces jeunes chercheront à bénéficier d'une carte de séjour alors qu'ils sont encore en contact avec leur famille restée dans le pays d'origine. Cela n'a aucun sens. La vraie difficulté à laquelle ils sont confrontés est d'avoir une prise en charge sociale et éducative, qui leur permette de construire leur chemin parmi nous, hors de logiques xénophobes et suspicieuses. Il est vrai que cela empêche l'individualisation de la mesure, un principe qui nous est cher.