M. Naegelen propose d'instaurer une commission qui participerait à élaborer la liste des métiers en tension. Elle serait composée d'un grand nombre de responsables politiques. Or la politique de régularisation suscite des opinions contradictoires : nos collègues de gauche, par exemple, réclament une régularisation massive. Je tremble à l'idée qu'ils siègent dans ladite commission, fût-elle consultative, et pèsent de leur poids institutionnel sur les décisions des préfets, des chambres consulaires et des représentants de filières. C'est très risqué ; j'invite à observer une grande prudence.