Monsieur Ménagé, vous n'avez peut-être pas passé un bon déjeuner, mais nous travaillons à peu près tous correctement depuis lundi et nous allons encore passer peu ou prou trois semaines ensemble. Il serait bienvenu d'éviter les moments « capsule internet », à laquelle vous aurez, j'espère, l'honnêteté d'intégrer ma réponse.
Ce qui est certain, c'est que nous ne sommes pas esbaudis par vos propositions ! On aimerait bien connaître le projet alternatif du Rassemblement national. Pour l'instant, vous nous avez proposé l'amendement de Mme Diaz, qui n'avait peut-être pas tout à fait vu l'objet du texte, qui supprimait l'article 2. Le Rassemblement national voulait donc permettre aux entrepreneurs embauchant des personnes irrégulières, qui devaient apprendre le français, de se passer de l'obligation de les intégrer, alors que notre disposition permettait, d'une part, de mieux les intégrer pour qu'ils parlent français et, d'autre part, que ces entrepreneurs soient moins aidés que ceux qui embauchent des Français et des étrangers en situation régulière. Puis vous vous êtes aperçue que vous aviez fait une bêtise et l'avez retiré après des circonvolutions.