Encore une complication pour ces gens qui, pleins d'espoir, imaginent pouvoir s'installer chez nous : les formations en langue, indispensables – sur ce point, nous sommes d'accord –, devraient être financées par les salariés eux-mêmes par l'intermédiaire du compte personnel de formation. Mais pour cela, il faut que le CPF soit alimenté. Comment ? Cela suppose que l'on ait travaillé suffisamment longtemps. Et comment fait-on si on n'a pas eu le droit de travailler ?
Vous faites perdre beaucoup de temps au Parlement. Mieux vaudrait trouver une formule simple et ramassée qui signifie que la France est un pays fermé, qu'on ne veut plus être un peuple mélangé, qu'on ne veut plus accueillir personne sauf ceux qui ont la même couleur de peau que nous. Ce serait beaucoup plus simple !