Sauf erreur de ma part, l'article 2 a été rétabli au Sénat par l'adoption d'un amendement du Gouvernement, puisqu'il figurait déjà dans le projet de loi initial. Certes, Mme Vogel a recopié l'article du Gouvernement, déposé au Conseil d'État il y a quelques mois, et proposé un amendement identique, mais respectons les droits d'auteur. Il ne vous est pas interdit de dire que le Gouvernement fait parfois bien les choses ; je trouve d'ailleurs formidable que vous défendiez un amendement similaire à un amendement de Mme Genevard.
Monsieur Naegelen, vous soulevez une question différente. La mesure consiste à laisser du temps de travail à des salariés que l'on fait venir de l'étranger, ou qui ne sont pas intégrés, pour qu'ils apprennent le français. Certes, cette obligation pèsera sur l'entreprise, mais nous estimons que celle-ci a également une vocation sociale. Un étranger qu'une entreprise fait venir peut en changer, ou changer de département ; à son arrivée, la société prend en charge une personne supplémentaire : il n'est pas anormal que l'entreprise y contribue. Nous avons choisi de ne pas instaurer une taxe.
Monsieur Saintoul, vous trouverez sur le site mots-surannes.fr l'origine des expressions mettant en scène le garçon de bains, avec des exemples de ses plaisanteries : « on ne peut pas dire que ce roman de Tolstoï ne soit guère épais » ; « [des] plaisanteries que le garçon de bains tire probablement de l'almanach Vermot, ouvrage de référence en matière de calendrier lunaire, horoscope, ornithologie, agriculture et jeux de mots faciles. » L'astuce en dérive, par parallélisme des formes : « La plaisanterie de garçon de bains est en effet à l'esprit léger ce que les gaz du pétomane sont à la parfumerie. »