S'il est – pour employer une expression qu'utilisent souvent nos collègues du Rassemblement national – un « grand remplacement » qui est bien réel, c'est celui des agents du service public et des fonctionnaires – des êtres humains, en somme – par des machines. Cet amendement vise à ce que le rapport remis au Parlement soit l'occasion d'une réflexion sur les conséquences délétères d'une dématérialisation des démarches de demande de titre de séjour. Tout le monde, en effet, n'a pas un accès stable à une connexion internet, et notre souci fait d'ailleurs écho à l'avis émis par notamment par la Défenseure des droits à propos de la dématérialisation. « L'humain d'abord », formule chère à Mme Faucillon, pourrait être aussi un beau slogan pour le service public et pour éclairer les questions dont nous traitons ce soir.