Je suis pour la suppression de l'article, qui consacre en réalité dans la loi l'existence de l'écriture inclusive.
La proposition de loi est extrêmement mal écrite. Je suis tout de même lettrée, et je ne comprends rien à la définition donnée à l'alinéa 2 : « les pratiques rédactionnelles et typographiques visant à introduire des mots grammaticaux constituant des néologismes » – je rappelle que les mots grammaticaux, ce sont des mots de liaison. Le point médian n'est même pas mentionné ! Et si nous interdisons, comme le demande cet alinéa, la substitution « à l'emploi du masculin, lorsqu'il est utilisé dans un sens générique, [d'] une graphie faisant ressortir l'existence d'une forme féminine », nous ne pourrons plus saluer ni les spectatrices ni les directrices !