L'amendement AC23 vise à rendre les échanges entre classes urbaines et classes rurales éligibles au fonds, afin de casser les préjugés. Souvent, les uns et les autres sont infantilisés et stigmatisés dans le débat public. En créant du lien social et en favorisant une meilleure connaissance de l'autre, les séjours scolaires permettent de sortir des oppositions caricaturales ; ils contribuent à rendre la société plus solidaire et à émanciper toutes les jeunesses. Par exemple, la fédération des œuvres laïques de la Drôme organise souvent ce type de séjour en faisant venir des jeunes de communes différentes dans un même lieu, afin d'encourager les rencontres. Cela permet de mutualiser le coût des équipements et des activités, voire des déplacements. En plus de favoriser la cohésion nationale, l'apprentissage de l'altruisme et la solidarité, les séjours communs présentent donc un avantage économique et écologique.
L'amendement AC18 tend à encourager les classes « rousses ». Ces séjours organisés à l'automne, donc au premier trimestre de l'année scolaire, offrent aux élèves une rentrée idéale ; ils rencontrent les autres élèves grâce à des temps de partage et à des activités adaptées à la saison. Cependant, ils sont plus compliqués à organiser car il n'est pas toujours possible de prévoir le nombre exact d'élèves et les fonds sont plus difficiles à obtenir, les budgets étant votés un an à l'avance. Il s'agit donc de les aider davantage.