Vous avez constaté que nous n'avons pas hésité à vous pousser dans vos retranchements car nous estimons que, depuis fort longtemps, sous la Ve République, le Parlement n'est pas suffisamment respecté. Nous avons des choses à dire, nous les avons dites et nous avons voté des lois, mais nous avons le sentiment, ces dernières années, que notre position n'est pas suffisamment prise en considération. J'ai dénoncé un comportement désinvolte vis-à-vis du Parlement, qui est très largement le fait des administrations, lesquelles considèrent que les parlementaires sont, au mieux, inutiles et, le plus souvent, toxiques.
Quant à vous, vous vous êtes prêtée en toute franchise et honnêteté au jeu des questions-réponses. Bien sûr, les précisions que vous avez apportées ne satisfont qu'une partie de cette commission : c'est normal, c'est là le jeu de la vie politique. Pour ce qui me concerne, votre audition m'a parue assez satisfaisante au regard de la façon dont doit fonctionner une démocratie. La commission vous en remercie. Vous n'êtes pas quitte : vous reviendrez devant nous et le jeu continuera.