« Investir dans la jeunesse en soutenant l'éducation et la formation des professeurs dans les pays en développement » est l'une des priorités définies lors de la dernière réunion du CICID. En parallèle, un récent rapport du ministère de l'éducation nationale fait état d'un effondrement sans précédent de notre niveau d'éducation : les élèves de quatrième sont 53 % à ne pas maîtriser les compétences requises en français et 55 % à avoir les mêmes difficultés en mathématiques. Ces chiffres explosent dans les zones d'éducation prioritaire. Au vu de l'état de déliquescence très avancé de notre enseignement public, comment le Gouvernement entend-il éduquer les jeunes générations de pays étrangers quand il n'est plus en mesure d'éduquer nos propres enfants ?