Parmi les dix objectifs fixés par le CPD, je suis particulièrement intéressé par la promotion de l'innovation et de l'entreprenariat africains. Je vous rejoins quand vous expliquez que la politique de développement n'est pas de la charité mais bien une politique d'influence et d'investissement. Je suis convaincu que la France a raison d'investir en Afrique. Je fais partie de ceux qui estiment que la France a davantage besoin de l'Afrique que celle-ci n'a besoin de la France.
Nous l'avons bien compris à Marseille. L'association Africalink met en relation plus de 250 entreprises africaines et marseillaises, pour un chiffre d'affaires de plus de 1,5 milliard d'euros. L'événement « Emerging Valley », qui s'est achevé hier, a réuni des start-up métropolitaines et africaines, dont près de 350 répondent chaque année à des appels d'offres en métropole. Alors que le programme « Choose Africa 1 » a été un vrai succès, pourriez-vous nous donner des précisions quant à « Choose Africa 2 », que vous êtes en train de mettre en place ? Avez-vous fixé des objectifs chiffrés s'agissant des start-up participantes ou des emplois directs ou indirects concernés ?
Pourriez-vous également nous en dire davantage sur les 100 millions d'euros à destination de l'Arménie que vous avez évoqués ?