Intervention de Olivier Falorni

Séance en hémicycle du jeudi 7 décembre 2023 à 21h30
Soins palliatifs — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Cette condition indispensable ne saurait pour autant régler à elle seule, hélas, les questions de fin de vie en France. D'abord, parce que les soins palliatifs, malgré leur grande qualité, ne peuvent pas répondre à toutes les situations de fin de vie. Ils sont la réponse primordiale, principale, à l'immense majorité des situations mais l'honnêteté impose de reconnaître qu'ils ont aussi leurs propres limites face à certaines douleurs réfractaires ou certaines maladies, notamment neurodégénératives.

Ensuite, le développement des soins palliatifs et l'effectivité de leur accès ne peuvent se traiter uniquement par des mesures financières. Bien sûr, il faut plus d'argent pour les soins palliatifs ; mais cela ne suffira pas et il faudra apporter en parallèle des réponses plus structurelles. Évitons d'ailleurs, mes chers collègues, un discours misérabiliste sur les soins palliatifs en France. En 2015, la France se situait dans la moyenne basse des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour son offre de soins palliatifs ; aujourd'hui, comme l'indique la Cour des comptes, elle se trouve dans la première moitié du classement et l'offre de soins palliatifs a augmenté de près de 30 % depuis cette date.

Cependant, le constat est insatisfaisant sur plusieurs aspects. Je ne développerai pas mon propos et vais conclure pour répondre au souhait général.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion