Le temps nous est compté pour examiner cette proposition de loi majeure. Comme l'a dit Frédéric Pierru, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), la technocratie sanitaire des ARS a connu « un échec patent […] à enrayer le creusement des inégalités sociales et géographiques de santé et d'accès aux soins ».
Le présent amendement tend à promouvoir la démocratie sanitaire et la subsidiarité. Les ARS sont des outils technocratiques, éloignés, déconnectés, suradministrés. Nous devons faire confiance à la concertation et aux élus locaux. Comme je l'ai dit en commission, les ARS doivent être des instances exécutantes, et non exécutives.