Ces départs sont très peu nombreux, quelques milliers par an. Mais je ne veux pas prolonger un débat que nous aurons plus longuement à partir de la semaine prochaine, car j'imagine que vous remplacerez M. Bernalicis.
Pour vous répondre sans polémique, madame Lavalette, la difficulté tient à la distinction entre les déboutés de l'asile, dont il est incontestable que l'immense majorité ne repart pas dans son pays d'origine, comme l'ont dit à raison Mme Genevard et M. le rapporteur – cela ne veut pas dire qu'ils ne partent pas ailleurs dans l'espace Schengen ou en Angleterre, même si une majorité très importante reste en France –, et les personnes sous OQTF. Pourquoi ? Parce que, quand on refuse l'asile à quelqu'un, on n'émet pas immédiatement une OQTF. On lui dit : « Il faut repartir chez vous. »