« Cocorico ! La France est moins une terre d'asile qu'avant ! »
Quelle est cette vision de notre pays ? Car, au fond, on parle beaucoup de la France, dans ce débat.
Je suis toujours intéressé par les débats sur notre Constitution, car ce sont des débats de principes, et j'aime les débats sur les principes. Ils font de nous des Français et des républicains. Je n'ai jamais caché que j'étais fidèle à l'histoire longue de notre République, et celle-ci disait, dans la Constitution de 1793 : « Le Peuple français est l'ami et l'allié naturel des peuples libres. […] Il donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. » C'est magnifique, non ? Alors, pourquoi se féliciter de la baisse du nombre de demandes d'asile ? Ce qu'il faut faire, pour être efficace, c'est accueillir correctement les gens, puis vérifier s'ils déposent ou non une demande d'asile.
Vous nous dites : « Nous avons des difficultés à éloigner les demandeurs déboutés. »