Sous cet amendement, instaurant le principe de quotas, nous trouvons, au fond, l'un des grands problèmes de la politique : considérer que l'humanité – les vies et les histoires qui s'y mêlent – pourrait se réduire à des chiffres. La politique macroniste a montré à plusieurs reprises à quel point c'était une erreur ; je pourrais en donner de nombreux exemples.
Quand on parle de quotas migratoires, qu'en est-il de la vie concrète et réelle des gens ? Qu'en est-il des réfugiés, des personnes fuyant la guerre ? Notre humanité s'arrêterait-elle à un certain chiffre ? Qu'en est-il de la question du regroupement familial ? De la question de l'amour ?