« Tout prévoir est un but qu'il est impossible d'atteindre. Il ne faut point de lois inutiles ; elles affaibliraient les lois nécessaires ; elles compromettraient la certitude et la majesté de la législation. » Depuis l'époque où Portalis s'exprimait en ces termes, les lois sont, hélas, devenues bavardes. On nous propose aujourd'hui de faire bavarder la Constitution. De la vingtaine d'amendements portant article additionnel avant l'article 1er aurait résulté un grand bavardage. De même, madame Le Pen, vous souhaitez par le présent amendement apporter des compléments qui n'ont pas lieu d'être. Si vous voulez vraiment lutter contre le communautarisme, il faut déjà que les extrêmes cessent de s'invectiver de part et d'autre de l'hémicycle.