Il y a eu, selon les chiffres mêmes des services de police, 15 700 arrivées de mineurs non accompagnés à Lampedusa, en Italie, du 1er janvier à la fin du mois d'octobre. On voit bien que ces flux de mineurs se multiplient et que la priorité doit être d'abord de vérifier qu'il s'agit bien de mineurs, puis d'assurer leur protection avant de les ramener dans leur pays d'origine, vers leur famille, pour qu'ils retrouvent la première des protections qu'est un berceau familial et ne soient pas l'objet de manipulations dans le cadre de la traite des êtres humains, ni l'objet de négociations pour faire venir de l'argent vers leur famille d'origine.