Ils sont partis, en effet. Nous nous targuons tous – à commencer par vous, monsieur le rapporteur – de vivre dans le pays des droits de l'homme. Au-delà des formules, il faut bien comprendre ce que cela signifie : nous avons la chance de vivre dans un pays qui défend des valeurs d'humanisme et de fraternité. Nous devons donc regarder les hommes et les femmes qui rejoignent notre territoire comme de véritables êtres humains, et non comme les variables d'ajustement de notre politique intérieure et de notre politique migratoire.