Admettons que l'accord soit dénoncé : les demandes de visas déposées seraient tout simplement examinées selon de nouveaux critères. Aucun argument sérieux ne permet d'affirmer que le volume des titres de séjour diminuerait automatiquement. Il est illusoire de penser que l'existence de cet accord pousse les migrants algériens à choisir d'émigrer en France. Sa dénonciation n'aurait aucune incidence sur les migrations irrégulières.
N'écartons aucun élément de l'équation : cette dénonciation nous exposerait à une réaction des autorités algériennes, qui aurait de sérieuses conséquences et pourrait conduire à geler notre dialogue migratoire.