Depuis de nombreuses années, pour ne pas dire des décennies, l'immigration cristallise les tensions dans notre pays et dans notre société tout entière. Les débats qui se tiennent régulièrement dans cette assemblée, jusqu'à celui qui nous réunit aujourd'hui, en sont l'une des expressions. Depuis 2017 et sous l'impulsion du Président de la République, les gouvernements successifs ont fait en sorte de prendre en la matière des positions équilibrées. Le projet de loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration, actuellement soumis à votre examen, en est un parfait exemple. Il vise à permettre de mieux expulser les individus qui n'ont pas vocation à rester sur notre territoire et de mieux intégrer ceux qui ont vocation à y rester. Le ministre de l'intérieur l'a résumé ainsi : simplification, intégration, fermeté.
Un autre sujet attise les passions : la relation forte – fruit de notre histoire – que nous entretenons avec l'Algérie.