Dernière nouvelle en date, le gouvernement algérien demande l'interdiction de l'enseignement du français dans les écoles privées algériennes et de l'organisation de sessions du baccalauréat français à Alger. Que dire du rétablissement, en juin dernier, d'un vieux couplet anti-France dans l'hymne national algérien – « France, tu devras rendre compte » –, ce dont se félicitait l'ancien secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidins ?
Non, la France n'a plus à être la soupape, le réceptacle, le régulateur ou l'exutoire des problèmes internes qui gangrènent une Algérie qui ne sait plus quoi faire de sa jeunesse au chômage, et qui nous envoie chaque année toujours plus d'étudiants qui ne repartiront jamais.