La pratique du name and shame a fait l'objet de nombreuses études, en particulier de sociologues, qui ont conclu que la publication des noms des entreprises, sans être accompagnée de mesures complémentaires, n'avait guère d'effet sur les comportements.
Le devenir d'une entreprise qui ne changerait rien à ses pratiques, malgré la validation de son plan d'action par le comité des parties prenantes et par les services de l'État, a toutefois été débattu par la commission des lois et nous allons y revenir dans quelques instants, lorsque nous examinerons les amendements relatifs aux entreprises et aux administrations dont les pratiques discriminatoires ont été dénoncées à deux reprises, dans un intervalle de temps déterminé.