Vendues au prix attractif d'environ 8 euros l'unité, les puffs sont des minicigarettes électroniques et jetables, non rechargeables, aux arômes sucrés ou fruités – fraise, banane, bonbon, j'en passe et des meilleures – et aux emballages colorés. Popularisées en France au moyen des réseaux sociaux tels que TikTok ou Instagram, elles sont à la mode chez les adolescents. En 2022, l'Alliance contre le tabac indiquait que 13 % des adolescents âgés de 13 à 16 ans en avaient déjà utilisé une et que pour 28 % d'entre eux, il s'agissait de leur première consommation de nicotine.
Vapoter des puffs est mauvais pour la santé et pour l'environnement. La plupart d'entre elles contiennent de la nicotine – une puff équivaut en moyenne à quarante cigarettes. Or les jeunes sont particulièrement vulnérables à la nicotine en raison de ses effets sur le développement de leur cerveau. L'accoutumance à la nicotine est par ailleurs la porte d'entrée vers le tabagisme.
Enfin, l'empreinte environnementale des puffs est importante. Les consignes de tri, qui indiquent que les puffs doivent être jetées à la déchetterie ou dans les boîtes destinées aux piles usagées ou aux déchets électroniques, sont peu ou pas respectées.
Plusieurs pays, comme la Nouvelle-Zélande, l'Allemagne, la Belgique ou le Royaume-Uni, ont interdit ou envisagent d'interdire la commercialisation des puffs ; d'autres – l'Islande, les Pays-Bas, le Danemark – en restreignent les arômes.
Le Rassemblement national se félicite de l'adoption à l'unanimité en commission de la proposition de loi visant à interdire les puffs dans notre pays. Nous saluons cette décision importante pour la santé de nos enfants et pour l'environnement. Notre groupe votera pour ce texte avec volontarisme et responsabilité.