L'amendement a le mérite de mettre l'accent sur une situation réelle, à laquelle nous sommes tous confrontés dans nos circonscriptions, qui est l'impossibilité de loger des familles. À Caen, la situation est horrible. Il est difficile d'entendre l'État dire son incapacité à loger des familles, dont les enfants ont parfois 3, 5 ou 8 ans, et qui doivent dormir dans des tentes par zéro degré dehors.
Nous devons en mesurer l'effectif, sans nous en tenir aux appels au 115 refusés, car certaines familles n'appellent plus. Au moins 3 000 enfants dorment dans la rue, sans doute deux, voire trois fois plus. Certaines familles vivent dans des squats, dont certains n'ont plus de gaz. Dans mon département, on coupe le gaz à des enfants.