Cet amendement concerne les mineurs non accompagnés (MNA). Outre qu'ils ne sont pas toujours mineurs – c'est même loin d'être toujours le cas –, ils sont surreprésentés dans les faits de délinquance – en 2020, ils sont à l'origine de 80 % des déferrements de mineurs à Paris –, et ils coûtent un pognon de dingue, comme dirait l'autre, au contribuable – quelque 50 000 euros par an et par personne aux conseils départementaux. Cet amendement vise à dire les choses telles qu'elles sont : les renommer « clandestins mineurs », tout en sachant qu'ils ne sont pas toujours mineurs.